Il s’agit d’une création en collaboration avec le domaine des nouvelles technologies. Cette création travaille avec la vidéo en diffusion directe, filmée par une danseuse en caméra embarquée.
Nous utilisons l’outil vidéo dans cette création non pas comme simple élément rapporté mais comme un acteur essentiel du propos. En effet, celui-ci symbolise le regard voyeur porté sur les corps. L’image et son traitement médiatique a toujours été en faveur d’une stigmatisation genrée et d’une normalisation stéréotypée. Nous voulons dénoncer cela à travers cette création. Ne souhaitant pas que la danse disparaisse derrière un écran mais que la caméra soit plutôt au service de celle-ci, la caméra embarquée est portée par une danseuse-interprète comme une extension de son corps. |
Crédit photo : Jean Barak
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Une équipe mixte, car le sexisme et les préjugés de genre nous concerne toutes et tous.
Nous rêvons d’un monde dans lequel les différences (qu’il s’agisse de sexe ou autres) sont célébrées et permettent d’ouvrir sur une diversité de choix dans nos vies et nos envies. Un monde dans lequel une personne n’est pas sélectionnée en fonction de son sexe mais en fonction de son envie et de ses compétences. La déconstruction des stéréotypes de genre permet la construction de ce monde-là. Les participantes et les participants au projet y adhèrent donc sans considération de leur sexe. Cependant, nous sommes également conscients du poids de nos constructions sociales, c’est pourquoi, au-delà des rôles de chacun (chorégraphie, interprétation, réalisation, musique, dramaturgie), Mademoiselle sera avant-tout le fruit d’une construction collective. |
Crédit photo : Christian de Héricourt
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